Gestion d’actifs : le guide complet sur ce secteur financier

Blackrock, The Vanguard Group, State Street, Carlyle… Si vous souhaitez travailler dans le monde de la finance, vous connaissez peut-être ces grands noms de la gestion d’actifs. Ces groupes tentaculaires sont, directement ou non, au capital d’un nombre pharaonique de sociétés. Cela leur vaut d’ailleurs bien des critiques et autres théories du complot.  

En ce qui nous concerne, ce sont des groupes qui font rêver de nombreux financiers car leur activité fait partie des plus prestigieuses : la gestion d’actifs. Si les films “Wall Street” et “Wall Street : L’argent ne dort jamais” vous ont fait rêver, si vous vous êtes aussi vu dans la peau de Gordon Gekko, si vous vénérez Warren Buffett alors cet article est fait pour vous. 

Warren Buffett, le Pape de la gestion d'actifs
Warren Buffett aussi aime compter son argent. Pour lui, c’est juste un peu plus long…

Qu’est-ce que la gestion d’actifs : définition et explication 

La gestion d’actifs, aussi connue sous son nom anglais “asset management” est un métier qui consiste à gérer et placer des capitaux dans le cadre d’une politique d’investissement définie au préalable et afin d’en maximiser le rendement. 

L’objectif d’un gérant d’actifs est donc de placer les fonds qui lui sont confiés en respectant parfaitement son mandat d’investissement. Cette notion de mandat, ou de politique d’investissement, est extrêmement importante. En effet, elle encadre scrupuleusement ce qu’un gérant peut faire ou non. 

La majorité des gens pensent que le seul et unique devoir d’un gérant est de maximiser le rendement de son portefeuille pour son client ou son employeur. C’est faux ! Ce n’est en fait que la moitié de son activité. L’autre moitié est de toujours respecter le mandat qui lui a été confié. 

Ainsi, si sa politique d’investissement consiste en des investissements long-termes et peu risqués, un gérant ne peut pas s’amuser à investir dans des petites valeurs technologiques (du type start-up par exemple), même s’il est persuadé que le retour sur investissement serait énorme. Il n’a pas le droit car son devoir est de maintenir le portefeuille dont il a la gestion sous un certain niveau de risque. 

De même, certains clients, banques ou fonds ont des politiques qui interdisent d’investir dans certaines classes d’actifs ou certains secteurs. Par exemple, la banque du Vatican n’investit pas dans les entreprises d’armement ou de jeux d’argent. Impossible donc pour un gérant qui en gère directement ou indirectement les capitaux d’investir dans des sociétés comme EADS ou Dassault.  

Le travail quotidien d’un gérant consiste donc à constamment rééquilibrer son portefeuille pour en maximiser le rendement tout en restant en adéquation avec son mandat. Pour cela, il doit se tenir parfaitement au courant de l’actualité financière et économique et connaitre ses expositions, c’est-à-dire non-seulement dans quels actifs les fonds sont investis et quels facteurs risquent d’en faire fluctuer la valeur. 

Les différents types de gestion d’actifs, ou d’asset management 

Vous l’avez peut-être remarqué, l’article traite de la gestion d’actifs et non de la gestion d’actions. La plupart des gens confondent souvent les deux activités.  

En fait, la gestion d’actions est une sous-catégorie de la gestion d’actifs. 

Il existe en effet plusieurs types de gestion d’actifs qui peuvent dépendre du type d’actifs dans lesquels les fonds sont investis mais aussi de la stratégie ou de la méthode d’investissement. 

Voici les principaux types de gestion d’actifs : 

Gestion d’actions 

La gestion d’actions, souvent raccourcie en « gestion action », est le type de gestion d’actifs qui consiste à investir dans des actions d’entreprises cotées en bourse.   

C’est un type de gestion qui consiste en un juste équilibre entre mathématiques financières et connaissances économiques et techniques. 

Il faut en effet des connaissances en mathématiques financières notamment pour vérifier constamment l’équilibre risque/rendement de son portefeuille et estimer les impacts des nouveaux investissements sur cet équilibre. 

Des connaissances économiques sont aussi nécessaires pour comprendre les conséquences de chaque actualité économique sur les entreprises de son portefeuille. 

D’ailleurs, les gérants ont aussi une connaissance très fine des secteurs sur lesquels ils travaillent car ils doivent parfaitement comprendre l’activité des entreprises dans lesquelles ils sont susceptibles d’investir pour pouvoir juger au mieux de leur potentiel de croissance et des défis et risques auxquels elles doivent faire face. Warren Buffett a toujours dit qu’il n’investissait pas dans les entreprises dont il ne comprenait pas parfaitement l’activité, le produit et le business model. 

Les gérants actions travaillent avec des outils informatiques dédiés, les plus connus étant Bloomberg et Reuters. 

On peut diviser la gestion actions en différentes sous-catégories plus précises, notamment les suivantes : 

  • Gestion large-cap : la gestion actions large-cap consiste en une activité de gestion d’actifs avec pour environnement d’investissement les actions des plus grandes sociétés cotées. Généralement, on entend par là, les indices boursiers les plus connus : CAC40 en France, Footsie 100, ou S&P500 (les 500 plus grandes entreprises d’Europe). 
  • Gestion small et mid-cap : il s’agit cette fois de l’investissement dans les actions de toutes les entreprises plus petites que les large-cap. 
  • Gestion long only : une stratégie dite « long » (terme anglosaxon prononcé « longue ») signifie en résumé que le gérant se contente d’acheter les actions. Le gérant parie donc sur les entreprises dont il pense que la valeur va augmenter et que les dividendes offriront un bon rendement. 
  • Gestion short only : on peut parfois voir cette stratégie classée dans un autre type de gestion d’actifs que nous aborderons plus tard dans l’article, la gestion alternative. Nous en faisons mention ici parce que la gestion short concerne, malgré tout, les actions. Contrairement à une gestion long only qui consiste à parier sur des actions à la hausse, une stratégie short consiste à parier à la baisse. En (très) résumé, le lundi, le gérant emprunte sur les marchés financiers une action dont il pense que le cours va baisser et il la vend immédiatement. Comme il ne l’a qu’emprunter, il doit bien la rendre à un moment donné, disons le vendredi. Une fois arrivé au vendredi, notre gérant rachète donc la même action sur les marchés financiers et la rend à celui qui la lui avait prêtée. Si comme prévu le cours a baissé pendant la semaine, notre gérant a racheté l’action moins cher que ce qu’il l’avait vendu et a donc fait un bénéfice. Ce résumé est très schématique, notre but étant de vous expliquer de manière simple comment on peut parier à la baisse sur des actions avec une stratégie short, pas de vous faire un cours de finance de marché. 
  • Gestion long-short : vous l’avez sûrement deviné, une stratégie long-short consiste en un mélange des deux stratégies précédentes, à savoir que le gérant peut parier sur des actions à la hausse et à la baisse en même temps. Comme les stratégies short only, c’est une méthode de gestion d’actifs qui peut être classée dans les stratégies alternatives mais que nous présentons dans la partie gestion actions car elle concerne majoritairement les actions. 
  • Gestion active ou passive : dans une gestion passive, le gérant cherche à répliquer un indice boursier ou tout autre benchmark. Son but n’est donc pas de miser gros sur une valeur en particulier dont il pense que le cours va exploser, mais de répliquer au mieux les valeurs d’un secteur économique, d’un indice boursier, d’une zone géographique, etc… Au contraire, une gestion active vise à trouver de la valeur en plus des indices boursiers en dénichant des actions à fort potentiel. 

Enfin, sachez que la gestion actions n’est pas du trading ! L’époque où on achetait un paquet d’actions à 10h pour les revendre à 10h15 est révolue. Elle n’existe plus que dans les films des années 80 sur la finance. Aujourd’hui, les ordinateurs font ça infiniment plus vite et le trading est donc une affaire de docteurs en mathématiques plus que de financiers.  

Par conséquent, la gestion actions se concentre sur des horizons d’investissements plus longs, plusieurs mois, voire années. Les gérants investissent sur des actions parce qu’ils pensent que les résultats économiques des entreprises derrières ces actions vont être bons dans les prochains mois, rarement pour spéculer sur le très court-terme. 

Gestion de taux  

Margin Call et la gestion de taux

La gestion de taux est la catégorie de gestion d’actifs qui touche aux obligations et autres « produits de taux », par exemple les produits monétaires (taux de changes). 

Ainsi, plutôt que d’investir sur des actions, le gérant achète et vend des obligations d’entreprises, d’entités publiques (Etats, municipalités, etc…) ou des produits de taux mutualisés (emprunts immobiliers mutualisés comme les célèbre subprimes immobiliers).  

La gestion de taux se veut beaucoup plus mathématique que la gestion actions et les gérants ont souvent des profils plus scientifiques bien qu’il existe évidemment des exceptions. 

L’objectif du gérant est de conserver une duration (maturité de ses placement) en phase avec son mandat et de surveiller l’évolution des courbes de taux de ses investissements par rapport aux taux auxquels il se finance afin de conserver sa marge bénéficiaire. 

Il existe une sous-catégorie de la gestion de taux qu’on appelle ALM pour Asset Liabilities Management. Cette activité, que connaissent bien les assureurs notamment, vise à gérer un portefeuille de produits de taux qui doit systématiquement couvrir un passif de l’entreprise.  

Par exemple, pour un assureur, son passif est le montant que peuvent lui réclamer ses assurés tous les mois pour rembourser leurs accidents, frais de santé, etc… L’assureur place les cotisations de ses assurés notamment sur des produits de taux et doit faire attention que la duration (ou maturité) de ses placements correspond toujours à la duration de son passif pour ne pas se retrouver sans liquidité le jour où il doit rembourser des assurés. 

Gestion immobilière 

Oui ! Vous avez bien lu : la gestion immobilière est aussi une catégorie de la gestion d’actifs.  

Attention cependant, il ne s’agit pas ici d’acheter un studio à louer à des étudiants. On parle d’immobilier de « grande ampleur » : immobilier d’entreprises, centres commerciaux, maisons de retraites, tours d’habitations, etc… .  

Certains fonds investissent ainsi uniquement dans de l’immobilier commercial et leur travail consiste à trouver des biens avec le risque le plus faible possible, le principal risque étant des locaux qui restent vacants. Un immense centre commercial au milieu d’une zone peu peuplée n’intéressera donc pas beaucoup.  

Vous l’aurez compris, gérer un parc immobilier de cette ampleur induit de s’intéresser énormément à l’actualité économique et financière, d’avoir un esprit critique et de connaître l’activité des potentiels locataire. Par exemple, la crise du Covid en 2020 a favorisé l’émergence du télétravail… donc la baisse du besoin en bureau de nombreuses entreprises. C’est le genre de tendances qu’un gérant d’actifs immobiliers doit parfaitement connaitre et anticiper.  

Parmi les plus grands groupes de gestion d’actifs immobiliers, nous retrouvons notamment CBRE, JLL ou Nexity. 

Gestion d’actifs infrastructures 

La gestion d'actifs renouvelables

Cette sous-catégorie de la gestion d’actif s’approche partiellement de la gestion immobilière dans le sens où elle concerne des biens immobiliers. En revanche, il s’agit là d’infrastructures au sens large : industrielles, énergétiques, transports, etc… . 

Vous avez sûrement déjà vu passer des actualités sur des fonds d’investissements qui achètent des aéroports, des parcs solaires ou éoliens, etc… C’est ça l’investissement infrastructure. 

Il est fréquent que les fonds qui investissent dans ces actifs soient épaulés par des acteurs industriels qui connaissent bien le métier afin de leur déléguer toute la partie opérationnelle.  

Par exemple, les fonds infrastructures qui achètent des participations dans des actifs d’énergies renouvelables (parcs solaires ou éoliens), soit n’achètent pas 100% des parts afin d’en laisser une partie à un acteur industriel (EDF Renouvelables ou Engie notamment), soit signent des contrats de maintenance avec ces mêmes acteurs afin de leur déléguer la gestion opérationnelle de l’infrastructure. C’est tout à fait logique : est-ce que vous avez déjà vu un banquier aller réparer une éolienne avec sa clé à molette ?  

Si vous souhaitez avoir des exemples d’entreprises financières qui investissent dans des actifs industriels, en voici quelques-unes : Macquarie, qui est une société de gestion d’actifs australienne et en l’occurrence, la plus grande du monde pour ce qu’il s’agit d’actifs d’infrastructures avec par exemple des concessions d’autoroutes en France, l’aéroport de Copenhague et celui de Bruxelles. Vous trouverez aussi des acteurs comme Ardian Infrastructure, Allianz Infractructure Equity ou AXA Avenir Infrastructure. 

Gestion alternative 

Enfin, tous les types de gestion d’actifs qui n’entrent pas dans les catégories précédentes sont généralement classés en gestion alternative. 

On peut tout de même identifier au moins deux sous-catégories de gestion alternative : 

  • Le Private Equity : il s’agit de l’investissement dans des sociétés non cotées en bourse. C’est l’une des disciplines les plus prestigieuses en finance. Nous avons d’ailleurs rédigé un article dédié au private equity grâce auquel vous saurez tout sur cette catégorie de gestion d’actifs. 
  • Les Hedge Funds : la catégorie hedge funds regroupe énormément d’activités différentes. Par exemple, tous les fonds de trading haut fréquence sont considérés comme des hedge funds. Comme nous l’expliquions précédemment, ce sont des métiers très mathématiques et informatiques. Les fonds spéculatifs, fonds activistes et fonds vautours sont aussi considérés comme des hedge funds. Enfin, certains hedge funds font simplement de la gestion action mais avec de la stratégie short only ou long-short et cela permet de les positionner à cheval entre hedge fund et gestion actions. 

Quels sont les principaux acteurs de la gestion d’actifs ? 

Maintenant que vous savez ce qu’est la gestion d’actifs, vous vous demandez surement quels en sont les principaux acteurs. 

On peut en distinguer cinqs sortes : les banques, les assurances et les fonds d’investissements, les family offices et les corporates. 

Les banques et la gestion d’actifs  

La plupart des grandes banques font de la gestion d’actifs sur fonds propres ou sur les fonds d’investisseurs externes. 

Des banques comme Crédit Agricole CIB, Société Générale, JP Morgan, Goldman Sachs, HSBC etc… ont ainsi des activités importantes de gestion d’actifs pour placer soit leurs fonds propres, soit les fonds de leurs clients (votre livret A par exemple). 

Les montants dont il est question sont tellement importants que leur gestion est diversifiée entre chaque type de gestion d’actifs que nous avons vus précédemment (actions, taux, immobilier, alternative). 

Certaines banques sont d’ailleurs spécialisées dans la gestion d’actifs bien qu’elles aient aussi d’autres activités. La Compagnie Financière Edmond de Rothschild est ainsi connue pour ses activités de gestion d’actifs tandis que l’autre célèbre banque qui partage ce patronyme, Rothschild & Cie, est plus célèbre pour ses activités de banque d’affaires, par exemple le M&A. 

Enfin, certaines de ces banques ont même fini par externaliser une partie de leurs activités de gestion d’actifs dans des filiales ou d’anciennes filiales devenues “quasi-indépendantes”, par exemple Amundi, première société de gestion d’actifs d’Europe, qui est le résultat de la fusion des activités d’asset management de Crédit Agricole et de Société Générale. 

Exemple de banques avec des métiers de gestion d’actifs : 

  • BNP Paribas Asset Management 
  • Amundi Asset Management 
  • Lazard Frères Gestion 
  • BNP Paribas Real Estate 
  • Natixis Asset Management 
  • Sogecap 
  • JP Morgan Asset Management 
  • CM-CIC Asset Management 
  • BNY Mellon 
  • Société Générale Gestion 
  • Barclays Wealth Managers 
  • BNP Investment Partners 
  • Natixis 

Les assurances et la gestion d’actifs 

Les assurances sont, par définition, des entreprises de gestion d’actifs. En effet, leur métier principal est de récolter les cotisations de leurs clients et de placer ces fonds jusqu’à ce qu’un client en récupère une partie, soit pour indemnité (accident, soins, etc…), soit pour sa retraite. 

Les grandes compagnies d’assurances sont donc très actives dans les métiers de gestion d’actifs afin de placer les fonds de leurs cotisants. Comme nous l’avons vu par ailleurs, la gestion ALM est un aspect important des assurances : la duration des actifs doit toujours être en ligne avec la duration du passif.  

Comme pour les banques, les grands groupes d’assurance investissent dans tous les domaines de la gestion d’actifs et ont donc un large panel de métier à proposer : actions, taux, immobilier, hedge funds, infrastructure, … 

Il faut aussi noter que cette activité commune entre banques et assurances a poussé des banques à se lancer dans l’assurance et vice-versa. C’est ce que l’on appelle communément des “bancassurances”.  

Exemple d’assurances avec des métiers de gestion d’actifs : 

  • Axa Investment Managers 
  • Allianz Global Investors 
  • Groupama Immobilier 
  • Groupama Asset Management 
  • Allianz Asset Management 
  • Axa Real Estate 

Les fonds d’investissement et la gestion d’actifs 

Voici maintenant une catégorie de grands acteurs de la gestion d’actifs dont c’est le métier à 100% : les fonds d’investissements. Certains sont même parfois appelés tout simplement groupes de gestion d’actifs étant donné que c’est leur seule et unique activité. 

Il en existe de toutes les tailles et de divers types. 

Les plus grandes sociétés de gestion d’actifs sont ainsi elles même cotées en bourse et gèrent parfois plusieurs milliers de milliards d’euros : Amundi, Blackrock, Carlyle … L’une des plus célèbre est la société de gestion d’actifs de Warren Buffett himself, j’ai nommé Berkshire Hathaway. 

Etant donné le savoir-faire de ces sociétés en termes de gestion d’actifs, certaines banques ou assurances leur délèguent même une partie de leur gestion : c’est ce que l’on appelle plus communément des fonds-de-fonds : un premier fonds d’investissement investit dans un autre fonds d’investissement qui a une meilleure maitrise d’un type de gestion en particulier. Par exemple, la division gestion d’actifs d’une assurance peut investir dans un hedge fund spécialisé sur le trading haute fréquence ou dans un fonds infrastructure car elle n’a pas elle-même les compétences pour ce type de gestion. 

En dehors des grands groupes de gestion d’actifs, il existe évidemment des fonds d’investissements de taille plus réduite mais qui disposent donc de plus de flexibilité dans leurs activités et qui sont parfois plus performants que les gros fonds. Pour en citer quelques-uns sur la place parisienne : Moneta, Sycomore ou Ardian. Ils peuvent, en outre, bénéficier d’un grand prestige s’ils performent bien. 

Les fonds de plus petites tailles sont en général spécialisés sur un type de gestion alors que les grands groupes possèdent bien souvent des départements spécifiques pour tous les types de gestions. Vous ne verrez donc pas un fond spécialisé en capital risque investir dans l’immobilier alors qu’un groupe comme Blackrock est présent dans tous les métiers de la gestion d’actifs. 

Enfin, parmi les plus grands fonds d’investissements, nous retrouvons des fonds d’Etats qui gèrent les deniers publics de certains pays. Nous pensons immédiatement aux fonds du Qatar qui a racheté le PSG, mais nous retrouvons ce type de fonds dans beaucoup de pays pétroliers comme en Arabie Saoudite, au Koweït, à Brunei, en Norvège, en Chine mais aussi en France avec la Caisse des Dépôts et Consignations. 

Voici quelques exemples de groupes de gestion d’actifs et autres fonds d’investissements : 

Les grands groupes de gestion d’actifs privés : 

  • Blackrock – le leader mondial 
  • The Vanguard Group 
  • State Street 
  • TPG 
  • KKR 
  • CVC Capital Partners 
  • Amundi 

Les fonds d’Etats : 

  • Government Pension Fund Global – le fonds d’Etat Norvégien, le plus grand au monde 
  • China Investment Corporation 
  • Abu Dhabi Investment Authority 
  • Kuwait Investment Authority 
  • Autorité Monétaire de Hong Kong 
  • GIC Private Limited – Singapour 
  • Qatar Investment Authority 

Les fonds d’investissements plus petits : 

  • Moneta 
  • Sycomore 
  • Ardian 
  • 123Venture 
  • Omnes Capital 
  • Alpha 
  • La Financière de l’Echiquier 
  • Amiral Gestion 
  • Comgest 
  • Carmignac 
  • La Française 

Les family offices : la gestion d’actifs des très riches 

Si vous avez déjà la chance d’être riche ou que vous deviez le devenir, alors une partie de votre fortune sera sûrement investie dans un ou plusieurs acteurs de la gestion d’actifs cités précédemment : banques privées, fonds d’investissements, etc… 

Mais si vous devenez très, très mais vraiment très riches, alors avoir votre banquier privé ne vous suffira plus. Dans ce cas, que diriez-vous de posséder votre propre fond d’investissement ? 

C’est ce que l’on appelle communément un Family Office.  

Les Family Offices sont des fonds d’investissements qui s’occupent d’investir et de gérer la fortune des très riches de ce monde.  

Leur gestion est, en général, diversifiée afin de limiter le risque sur le patrimoine de la famille. 

En outre, ces fonds ne disposent généralement pas des capacités techniques et des compétences suffisantes pour certains types de gestion très spécifiques. Ils peuvent ainsi se charger entièrement des investissements en actions, en obligations, en Private Equity, voire en immobilier. Cependant, les stratégies de trading complexes ou les investissements en infrastructures seront hors de leur portée. Pour profiter de ce type de stratégies, ils investissent donc dans des hedge funds et des fonds d’investissement externes dédiés à ces métiers. 

Parmi les family office français, on retrouve notamment : 

  • Algaé Ventures, family office de la famille Arnault,  
  • Artémis, family office de la famille Pinault,  
  • Financière Saint James, family office de Michaël Benabou cofondateur de Vente-Privée, 
  • Otium Capital, family-office de Pierre-Edouard Stérin fondateur de Smart Box, 
  • SGPA, family office de Jean-Paul Guisset fondateur du groupe JPG leader dans la vente à distance de fournitures de bureaux. 

Les corporates et la gestion d’actifs 

Enfin, certaines grandes entreprises industrielles ou commerciales peuvent aussi avoir des activités de gestion d’actifs. Elles sont, malgré, tout assez rare dans ce cas et leur activité de gestion d’actifs est forcément intimement liée avec leurs cœurs de métiers. 

Vous connaissez ainsi EDF pour son activité principale de production et de distribution d’électricité. Mais saviez-vous que notre entreprise nationale d’électricité possède aussi une filiale de gestion d’actifs ? Il s’agit d’EDF Invest.  

Vous vous demandez donc surement pourquoi EDF possède une filiale de gestion d’actifs. Comme nous vous le disions, cela est en fait lié au cœur de métier d’EDF, à savoir le nucléaire. En effet, les autorités de régulation du nucléaire obligent EDF à prévoir les fonds suffisants pour financer le futur démantèlement de ses centrales nucléaires, des travaux qui couteront des milliards. Par conséquent, EDF a créé sa filiale EDF Invest qui gère plus de 10 milliards d’euros investis en immobilier, infrastructure et private equity. EDF possède part ailleurs d’autres portefeuilles de gestion investis en actions et obligations et qui financeront, eux aussi, le démantèlement des centrales nucléaires une fois le moment venu. 

On peut aussi parler de Google avec son fond de private equity GV (anciennement dénommé Google Venture) qui investit dans des start-up technologiques. C’est encore une fois lié au secteur d’activité de Google, la technologie, dont tout le jeu consiste à garder une avance technique sur les concurrents. Le fond GV permet ainsi à Google de mettre un pied dans de jeunes sociétés technologiques qui pourraient à l’avenir compléter les activités du célèbre moteur de recherche. 

Les plus grands acteurs de gestion d’actifs 

Les leaders de la gestion d'actifs

Maintenant que vous savez en quoi consiste la gestion d’actifs, que diriez-vous de faire le tour des plus grands acteurs au monde sur ce secteur ? On vous prévient, les chiffres risquent de vous donner le tournis (Md = milliards) : 

1er – Blackrock – leader mondial de la gestion d’actifs avec plus de 7 300 Md$ sous gestion 

Siège de Blacrock

BlackRock, groupe américain, est la plus grande entreprise au monde en ce qui concerne la gestion d’actifs. Ce n’est pourtant pas la plus vieille puisqu’elle a été fondée en 1988 seulement et qu’elle a été introduite en bourse en 1999. 

Mais comment une entreprise aussi récente a réussi à se tailler la part du lion face à des banques plus anciennes et mieux installées ? 

Grâce à la technologie évidemment ! Depuis sa création BlackRock a en effet développé son propre outil informatique de gestion et de diversification des risques, outil nommé Aladdin (pour Asset, Liability, Debt and Derivatives Investment Network). Aladdin est devenu le principal outil “d’intelligence artificielle” financier, qui gérait 18 000 Md$ d’actifs dans le monde en 2019 dont 7 000 Md$ d’actifs pour BlackRock, le reste pour des fonds externes. 

Cet outil a notamment permis à Blackrock de beaucoup mieux gérer la crise financière de 2008 et d’en profiter pour devancer tous ses concurrents. 

2ème – The Vanguard Group – 4 200 Md$ sous gestion 

The Vanguard Group

Encore un groupe américain, créé en 1975. Il possède une structure capitalistique mutualisée et n’est donc pas coté en bourse. The Vanguard Group est le premier actionnaire de plusieurs entreprises célèbre comme Goldman Sachs avec plus de 5,5% des parts, d’Apple avec plus de 7% du capital ou d’Amazon (en dehors de Jeff Bezos et sa famille évidemment) avec 6% des parts. 

3ème – State Street – 2 500 Md$ sous gestion 

Logo State Street

State Street est la plus ancienne société de notre classement puisqu’elle a été initialement fondée sous le nom Union Bank en 1792. 

Le nom State Street fait référence à l’une des plus anciennes rues de Boston, siège de l’entreprise, tout comme son logo, un bateau, qui est une référence à l’histoire de grand port industriel de Boston. 

State Street est aussi célèbre pour avoir inventé et lancé le premier fond ETF en 1993, le SPDR S&P 500 Trust ETF. Un ETF est un fonds d’actions dont la composition est exactement la même que celle d’un indice boursier (dans notre cas le S&P 500) et qui reproduit donc exactement les performances de cet indice. Par exemple, un ETF basé sur le CAC40 serait un ETF dont la composition est parfaitement similaire à celle de l’indice CAC40 et qui reproduira donc la rentabilité du CAC40. 

4ème – Fidelity Investments – 2 400 Md$ sous gestion 

Fidelity Investments, groupe de gestion d'actifs

Fidelity est une société de gestion d’actifs fondée en 1946 à Boston.  

Fidelity est encore aujourd’hui majoritairement détenu par les héritiers du fondateur puisque la famille Johnson détient 49% des parts, les 51% restants étant majoritairement détenus par les 50 000 salariés du groupe.

 

5ème – Allianz Group – 2 000 Md$ sous gestion 

Allianz Global Investor : siège parisien

Première entreprise non américaine du classement, c’est aussi la première entreprise qui ne soit pas un pur groupe de gestion d’actifs puisqu’Allianz est avant tout un groupe d’assurance.

Allianz fut fondée en 1890 en Allemagne au moment où la demande d’assurance était en forte croissance afin de couvrir les risques liés aux activités industrielles de l’époque. Allianz est aujourd’hui au coude à coude avec Axa pour le leadership du métier d’assurance dans le monde. 

Allianz possède aujourd’hui différentes entités de gestion d’actifs, notamment Allianz Global Investors.

Suite du classement des plus grandes entreprises de gestion d’actifs 

Dans la suite du classement, nous retrouvons les noms suivants : 

  • JP Morgan Chase – banque  
  • BNY Mellon – banque  
  • Groupe AXA – assurance  
  • Capital Group – gestion d’actifs  
  • Goldman Sachs – banque  
  • BNP Paribas – banque  
  • UBS – banque  
  • Deutsche Bank – banque 
  • Amundi – gestion d’actifs 

Quels sont les métiers de gestion d’actifs ? 

Vaste question que celle-ci puisque comme vous l’avez constaté, il existe un panel très large de stratégies d’investissement et que chacune de ces stratégies dépend de métiers et de compétences particulières. 

Ainsi, un gérant dans l’immobilier n’aura ni le même profil, ni le même quotidien qu’un gérant de taux. 

Voici tout de même certains métiers que nous pouvons retrouver en gestion d’actifs : 

Gérant actions buy-side 

Gérant d'actions en gestion d'actifs

C’est le métier roi en ce qui concerne la gestion d’actions. C’est en effet le gérant qui achète ou vend les actions en portefeuille en fonction des analyses qu’il a en main. 

Par conséquent, c’est le gérant qui a entièrement la responsabilité des performances de son portefeuille. C’est donc lui qui récolte les bonus lorsque le portefeuille performe bien, ou la disgrâce lorsqu’il fait moins bien que ses homologues dans les fonds concurrents. 

La plupart des gérants sont spécialisés dans un ou plusieurs secteurs économiques spécifiques : santé, agroalimentaire, industrie, biens de consommation, automobile, technologie, pétrole, construction etc… 

C’est un métier qui demande une parfaite connaissance des secteurs économiques sur lequel le gérant travaille afin de décoder toute l’actualité quotidienne qui peut l’impacter. 

Le gérant a aussi un fort profil financier puisqu’il gère un portefeuille boursier. Si vous ne savez pas ce qu’est un bêta, un WACC ou un DCF, passez votre chemin. 

Parmi les tâches quotidiennes d’un gérant, nous retrouvons : 

  • Le suivi de l’actualité économique que ce soit sur Bloomberg et Reuters ou via les notes des brokers et les grands médias économiques, 
  • Le suivi des performances de son propre portefeuille et son rééquilibrage quotidien, 
  • La lecture de notes et d’analyses sur des sociétés diverses pour savoir s’il doit les acheter ou les vendre, 
  • La lecture des résultats trimestriels des sociétés de son secteur, 
  • La participation aux présentations investisseurs des sociétés de son secteur (que ce soit présentation des résultats, de la stratégie, road shows, etc…) 
  • Le calculs des valorisations de ses entreprises cibles pour savoir si elles sont sous-cotées, surcotées ou si le prix de leur action reflète correctement leurs résultats. 

Analyste buy-side 

L’analyste buy-side est le bras droit du gérant. Ce poste est parfois appelé “assistant gérant”.  

Pour la petite anecdote, l’auteur de cet article a été analyste buy-side. 

Son travail se rapproche de celui du gérant dans le suivi quotidien de l’actualité et des notes de brokers. En effet, l’analyste buy-side doit connaitre parfaitement son secteur et continuer de se tenir informer au quotidien. 

En revanche, l’analyste n’a pas la charge de la gestion du portefeuille. Par conséquent, il n’achète et ne vend pas d’actions. 

Néanmoins, c’est lui qui produit toutes les notes internes que va lire le gérant. C’est aussi lui qui fait la synthèse des résultats trimestriels des sociétés qu’il couvre et qui suit leur valorisation. 

Comme le gérant, il vous faut donc un profil financier en plus de connaissances sur le secteur que vous suivrez. Les DCF et multiples de valorisation seront votre quotidien. 

Analyste sell-side 

L’analyste sell-side a un poste similaire à l’analyste buy-side en termes de production d’analyses et de suivi de l’actualité. En revanche, il ne travaille pas dans un fonds ou une société de gestion pour un gérant. L’analyste sell-side travaille en effet chez un broker. 

Il produit donc des notes, des analyses financières et des valorisations qui seront envoyées à un grand ensemble de fonds d’investissement et de gérants. Si ces derniers trouvent ces analyses utiles alors ils passeront par ce broker pour acheter ou vendre les actions qu’ils souhaitent en lui laissant au passage une petite commission. C’est une sorte de gentlemen agreement.

Par conséquent, l’analyste sell-side ne rapporte pas directement de l’argent à son employeur mais indirectement en attirant de nouveaux clients à son employeur lorsqu’il parvient à se faire connaitre comme un spécialiste respecté sur son secteur et auquel tous les gérants font confiance. Un bon analyste sell-side apporte aussi du prestige à son broker s’il est suffisamment bon pour devenir une voix respectée et écoutée par tous les fonds. 

Analyste risque 

Certains fonds d’investissements et sociétés de gestions d’actifs possèdent des équipes dont le métier est de surveiller en continu le niveau de risque de leurs portefeuilles afin de s’assurer qu’ils respectent la politique d’investissement définie. 

Ces métiers sont souvent très mathématiques puisqu’il s’agit de surveiller des indicateurs financiers techniques comme la Value at Risk (VaR). 

Si vous avez vu le film Margin Call, sachez que le personnage principal, Peter Sullivan (joué par Zachary Quinto), ainsi que son manager Eric Dale (joué par Stanley Tucci) sont des analystes risques.  

Relations investisseurs 

C’est un métier dont disposent principalement les fonds d’investissements et les sociétés de gestion d’actifs. Il est moins fréquent chez les assurances par exemple, étant donné qu’une partie des fonds investis ne proviennent pas d’investisseurs mais des cotisants. 

Le métier de relations investisseurs repose principalement sur deux aspects : la présentation des résultats aux investisseurs du fonds et la prospection de nouveaux investisseurs. 

Concernant la présentation des résultats aux investisseurs existants, il s’agit non seulement de leur présenter régulièrement les performances du fond (en général trimestriellement) mais aussi de leur expliquer l’origine de ces performances. Si votre fonds a fait –2% mais que tout le marché fait –10%, vous avez sur-performé malgré vos résultats négatifs. C’est ce que vous devrez faire comprendre à vos investisseurs. 

Inversement si vous faites +5% mais que vos benchmarks font +10%, vous avez sous-performé et il faudra expliquer pourquoi. 

Pour la recherche de nouveaux investisseurs, cela consiste à rédiger la documentation qui explique le positionnement du futur fond, ses benchmarks, l’opportunité qu’il représente et en quoi cela est intéressant pour le potentiel investisseur. Il faut ensuite organiser des rencontres avec ces potentiels investisseurs et des road-shows (un road show consiste à faire le tour des investisseurs d’une ville ou de les inviter à des présentations).  

Un job en relation investisseurs nécessite donc de solides bases financières pour comprendre les indicateurs de performances et de risques que vous communiquerez et savoir les expliquer. 

Ce sont des emplois qui ont aussi un fort aspect réglementaire car on ne vend pas un fond d’investissement comme on vend un pot de yaourt. Vous n’avez pas le droit d’utiliser certains termes qui pourraient porter à confusions, vous devez respecter les méthodes de calcul des indicateurs, etc… .

Enfin, vous l’avez sans doute déjà deviné, il faut un très bon sens relationnel. Ce sont des jobs commerciaux donc si vous n’aimez pas parler en public, répondre aux questions, être challengé par votre interlocuteur et si vous n’êtes pas diplomate… vous pouvez d’ores et déjà oublier ce poste. 

Les autres métiers de la gestion d’actifs 

Il existe évidemment beaucoup d’autres métiers dans la gestion d’actif, en particulier dans les fonctions support, mais nous ne pouvons malheureusement pas tous les citer ici. 

Il y a par exemple tous les métiers juridiques et compliance qui s’assurent que le fond respecte scrupuleusement toutes les législations et règlementations en vigueur. 

Les métiers comptables qui enregistrent tous les mouvements d’actifs, de passifs et de trésorerie. 

Les métiers informatiques sont devenus eux aussi cruciaux puisque la finance est sûrement l’un des secteurs économiques les plus digitalisés et qui nécessite des normes de sécurités drastiques. 

Enfin, certaines sociétés de gestion d’actifs peuvent aussi avoir des métiers spécifiques à leur stratégie d’investissement. Un fond infrastructure ou immobilier peut recruter des profils ingénieurs pour auditer les actifs dans lesquels il investit.  

Ce que vous devez savoir pour travailler en gestion d’actifs 

Les métiers liés à la gestion d’actifs sont variés mais ils ont tous un point en commun qui ne vous étonnera pas : vos notions en finance doivent être parfaites. 

Que ce soit un TRI, une VaR, une VAN, des cash flows, un multiple, etc… vous devez être parfaitement à l’aise avec toutes ces notions. 

Ce sont aussi des métiers qui vous demanderont une maitrise totale des outils informatiques et notamment de la suite Office. Vous devez être sur un tableau Excel comme un poisson dans l’eau. Concernant les outils spécifiques à ces métiers comme le célèbre Bloomberg, il est évidemment conseillé de les connaitre et d’en avoir des notions. Malgré tout, pour un premier stage personne ne vous demandera de les connaître par cœur. Essayez, si vous le pouvez, de vous renseigner sur internet afin d’être mieux préparés que les autres candidats (Youtube est votre ami) mais vous apprendrez les parties les plus techniques sur le tas. 

Enfin, sachez qu’il existe des ponts entre certains métiers de corporate finance et la gestion d’actif. 

Ainsi un candidat qui a fait du M&A sera souvent apprécié dans des métiers de gestion d’actifs comme l’infrastructure, l’immobilier ou le private equity bien évidemment.  

Concernant la gestion sur les marchés actions ou de taux, ces expériences pratiques passées auront sûrement moins d’impact. Malgré tout, on verra que vous être travailleur et que vous apprenez vite, ce qui représente un atout très fort. 

Les horaires des métiers de gestion d’actif sont généralement plus raisonnables qu’en corporate finance et notamment qu’en M&A. C’est un point qui peut attirer de nombreux candidats. 

Les rémunérations sont aussi en moyenne légèrement inférieures au M&A (on vous a d’ailleurs rédigé un article complet sur les salaires en M&A) mais elles restent très largement plus élevées que la moyenne. Enfin, pour les métiers qui touchent au front office, c’est à dire au plus près des investissements (par exemple, les gérants ou analystes), une bonne part de la rémunération est constituée de bonus en fonction de vos résultats. Si vous performez, vous pourrez donc aller jusqu’à doubler votre salaire fixe. Même les banquiers M&A ne vous prendront pas de haut ! 

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Ils nous citent :

Cnews.fr, le leader français de l'actualité en continue nous cite dans son article sur la réussite d'une carrière financière.

LegaVox.fr, le site juridique de référence en France nous cite dans son article sur les juristes corporate en M&A.

CréationEntreprise.fr, le site de référence sur l'entrepreneuriat nous cite dans son article sur la maîtrise des concepts financiers.

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