Private Equity : le guide pour tout comprendre à ce secteur

Le Private Equity (ou «PE » pour les initiés et Capital Investissement en bon français ; nous alternerons à l’envie les deux termes dans la suite de notre article, ils sont synonymes) est l’une des branches les plus mystérieuses de la finance d’entreprise mais également l’une des plus fascinantes. Suite logique d’une carrière en Fusions – Acquisitions, le Private Equity n’en reste pas moins un secteur très fermé. Seulement une fine poignée d’entre nous arriveront, un jour, à intégrer un fonds d’investissement. Vous souhaitez découvrir en détail le Capital Investissement ? Cela tombe bien, on vous en parle !  

Le guide du capital investissement

Le Private Equity, qu’est-ce que c’est ? 

Le terme « Capital-investissement » est une forme d’investissement par laquelle un investisseur apporte des capitaux propres à une société non cotée afin de l’accompagner dans des projets de natures diverses. En contrepartie, l’investisseur acquiert des parts au capital social de l’entreprise dont il devient actionnaire minoritaire ou majoritaire en fonction du montant apporté. L’objectif de l’investisseur est de sortir du capital de l’entreprise à horizon 4 – 7 ans et de réaliser un bénéfice. L’investisseur réalise ainsi sa plus-value en revendant ses parts à d’autres sociétés ou par une introduction en bourse de l’entreprise dans laquelle il a investi. Il est important de noter que l’accompagnement de l’investisseur n’est pas uniquement financier. En effet, il apporte également des conseils opérationnels (financiers, juridiques, stratégiques, etc…) afin de participer à la croissance de l’entreprise. 

Les différentes déclinaisons du Private Equity 

Le Private Equity se décline en plusieurs catégories en fonction de la nature de l’investissement effectué. 

Le Capital-risque (une branche célèbre du Private Equity)

Le Capital-risque concerne les investissements réalisés dans des entreprises innovantes récemment crées ou des jeunes entreprises à fort potentiel. Les tickets d’entrée (montants d’investissement) sont généralement supérieurs à 1M€. Cette catégorie d’investissement est essentielle pour les start-ups d’avenir ! Bien souvent, elles ne dégagent pas de profits et ne sont pas éligibles pour obtenir un crédit bancaire. Par conséquent, cet apport en fonds propres est primordial pour les aider à financer leurs activités.  

On distingue 2 catégories de Capital-risque : 

  1. Le Capital-amorçage : l’investisseur arrive dans le capital de l’entreprise juste avant qu’elle ne démarre son activité.  
  1. Le Capital-création : l’investisseur arrive dans le capital de l’entreprise à la naissance de l’entreprise et l’accompagne dans ses premières étapes de développement.  

Le Capital-développement 

Le Capital-développement regroupe les investissements réalisés dans des entreprises établies depuis plusieurs années, devenues rentables et de taille significative. Par ailleurs, ces entreprises cherchent à maintenir des perspectives de croissance toujours aussi fortes. Placement moins risqué pour l’investisseur, ce dernier accompagne l’entreprise dans une nouvelle phase de développement (exemple : lancement d’un nouveau produit ou d’une nouvelle gamme, amélioration ou renouvellement de l’appareil productif).   

Le Capital-transmission 

Le Capital-transmission englobe les financements effectuées dans des entreprises qui n’ont pas de repreneurs pour poursuivre le déroulement de l’activité. Ces entreprises ont généralement atteint un degré de maturité où elles sont rentables et dégagent un cash-flow stable. Dans la grande majorité des cas, l’investisseur aura recours à un montage financier avec effet de levier pour racheter l’entreprise ciblée.  

Le Capital-retournement  

Le Capital-retournement désigne les investissements réalisés dans des entreprises en difficulté. L’accompagnement est à la fois financier par l’apport de capitaux mais également social par l’apport de moyens humains. L’objectif du Capital-retournement est de permettre à une entreprise d’éviter la liquidation judiciaire et de lui permettre de se relancer. Les risques sont évidemment plus élevés, mais les profits escomptés aussi.  

Qu’est-ce qu’un fonds de Private Equity  

Un fonds d’investissement est une société financière ayant pour mission d’investir le capital apporté par ses créateurs, dans des entreprises ou des projets d’entreprises.   

Les différents types de fonds d’investissements  

Plusieurs types de fonds d’investissements sont à reconnaitre : 

Leveraged Buy-Out funds  

Les fonds de LBO représentent la majorité des fonds de Private Equity. C’est d’ailleurs ce type de fonds d’investissements dont nous faisons référence lorsque nous parlons de « Private Equity » . Les fonds de LBO investissent dans des entreprises en injectant des fonds propres (~25%) et en contractant de la dette bancaire (~75%). L’objectif étant de bénéficier d’un effet de levier et de faire une plus-value quand ils ressortiront du capital de l’entreprise. Ils ont tendance à préférer un actionnariat où ils seront majoritaires compte tenu du risque engendré par le mécanisme d’effet de levier.   

Exemples d’acteurs : KKR, Blackstone ou encore PAI partners.  

KKR leader du private equity
Blackstone et le Private Equity
PAI en capital investissement

Infrastructure funds  

Les fonds infrastructures investissent dans des biens d’utilité publique qui offrent un service à la collectivité, lui permettant ainsi d’accroitre son développement (exemples : ponts, autoroutes, transports publics, etc…). Ces biens publics sont des actifs de longue durée aux cash-flows stables et prévisibles.  

Le secteur des infrastructures se décompose en plusieurs catégories :

  • L’énergie ;
  • Les transports publics ;
  • Les services publics (« utilities ») ;
  • Les infrastructures sociales ;
  • Les télécoms.

Exemples d’acteurs : Antin Infrastructure Partners, Infravia ou encore Meridiam Infrastructure.  

Antin Private Equity
capital investissement en infrastructure
Meridian et le private equity infrastructure

Real Estate funds   

Les fonds immobiliers investissent, par définition, dans des actifs immobiliers tel que des complexes hôteliers, des résidences étudiantes, des centres commerciaux, etc… . Lors d’un investissement immobilier, le fonds a 2 options qui s’offrent à lui :  

  • Il peut construire et développer un nouveau bien immobilier impliquant ainsi des coûts de constructions plus ou moins importants.  
  • Il peut financer des travaux d’améliorations ou de réparations sur un bien déjà construit, permettant ensuite la commercialisation du bien et sa revente.  

Exemple d’acteur : Brookfield. 

Investissement en immobilier avec Brookfield

Mezzanine funds  

Les fonds mezzanine accompagnent les entreprises matures générant des cash-flows stables en leur proposant des financements bancaires subordonnés. 

[Pour plus d’informations sur tous les types de dettes, c’est ici ! mettre un lien vers article LBO] 

Exemples d’acteurs : Capza, EMZ partners ou encore Idinvest partners. 

Private Equity chez ID Invest
EMZ Private Equity
CAPZA capital investissement

Venture Capital funds 

Les fonds de Venture Capital investissent dans des entreprises innovantes récemment crées ou des jeunes entreprises à fort potentiel et se placent donc dans la branche Capital-Risque du Private Equity. Leur quête de la perle rare n’est pas sans risques et les échecs sont nombreux.   

Exemples d’acteurs : BPI France, Blackfin Capital Partners ou encore Cathay Capital.

BPI France
Private Equity Black Fin
Cathay - Private Equity

Growth Equity funds  

Les Growth Equity funds accompagnent les entreprises plus matures qui souhaitent pénétrer un nouveau marché ou élever leur activité.  

Exemples d’acteurs : The Carlyle Group, Cinven ou encore CVC Capital Partners. 

Private Equity Carlyle
Cinven Private Equity
CVC Capital - Private Equity

Distressed / Turnaround funds 

Les fonds de redressement entrent pleinement dans la catégorie Capital-retournement du Private Equity. Ils sont là pour sauver les entreprises en grandes difficultés financières. 

Exemple d’acteur : Oaktree Capital. 

Oaktree

Funds of funds  

Comme son nom l’indique, les fonds de fonds investissent dans d’autres fonds de Private Equity.  

Exemple d’acteur : Ardian. 

Ardian Private Equity

Private Equity vs. Venture Capital, le jeu des 7 différences 

Le Private Equity et le Venture Capital sont très similaires de par leur mission principale : ils investissent tous les deux dans des sociétés non cotées avec pour objectif de faire un bénéfice à la sortie. Néanmoins, ils sont différents sur bien des points que nous allons vous présenter :  

Le type de cibles  

Le Private Equity va plutôt cibler des entreprises matures qui souhaitent continuer leur croissance ou des entreprises en perte de vitesse tandis que le Venture Capital s’orientera plus vers des jeunes entreprises à fort potentiel.  

Le type de secteur 

Par définition, le Venture Capital va se positionner sur des secteurs à forte croissance comme par exemple les technologies. Alors que le Private Equity n’aura pas tendance à se sectoriser.  

Les tickets d’entrée 

Les Venture Capital visent des tickets d’entrée inférieurs à 10M€ là où les Private Equity investissent très rarement en dessous de 10M€.  

Le retour attendu 

Le Private Equity attendra de l’entreprise dans laquelle il aura investi, une croissance stable et régulière. En termes d’ordre de grandeur, les Private Equity visent un TRI (« Taux de Rentabilité Interne ») aux alentours des 20%.  

Le Venture Capital, quant à lui, cherchera l’entreprise qui deviendra leadeur sur son secteur et qui profitera d’une croissance remarquable.  

L’horizon de sortie après l’investissement 

L’horizon de sortie d’un Venture Capital est d’environ 4 ans vs. 7 ans pour le Private Equity.  

Le type de financement 

Comme expliqué un peu plus haut, les Private Equity ou Fonds de LBO vont favoriser le financement par dette bancaire en apportant peu d’Equity alors que l’investissement d’un fonds de venture sera quasi-exclusivement en Equity.  

Quelle différence entre une banque d’affaires M&A et un fonds de Private Equity

Les deux disciplines sont connexes et pourtant bien différentes. Il est donc primordial de bien les distinguer.  

  • Comme évoqué plus haut, le fonds d’investissement Private Equity va apporter des capitaux propres à une société non cotée afin de l’accompagner dans des projets de natures diverses. Tandis que, la banque d’affaires Fusion Acquisition va faire le lien entre un acheteur et un vendeur, exécuter la transaction et n’investira pas un seul euro.  
  • Le Private Equity se rémunèrera par le profit qu’il tirera de la revente de ses actions tandis que la banque d’affaires M&A appliquera un « fee » à l’entreprise qui la mandate. Ce fee est généralement calculé sur la base d’un pourcentage du prix de transaction.     

Un échantillon des plus grandes levées de fonds françaises entre 2015 & 2020 

Pour illustrer concrètement le Private Equity, nous vous proposons un classement des plus grandes levées de fonds françaises qui ont eu lieu entre 2015 et 2020.  

1/ OVH – 250M€ en 2016 

OVH est une entreprise spécialisée dans les services de Cloud et l’hébergement de serveur. En 2016, OVH lève un montant record de 250M€ auprès de 2 fonds d’investissement : KKR et TowerBrook. Elle se donne donc toutes les chances de réaliser son objectif de chiffre d’affaires 2020 fixé à 1 milliard d’euros. Suite à cette levée de fonds exceptionnelle, l’entreprise devient une licorne. Si tu ne sais pas encore ce qu’est une licorne, alors tu ferais mieux de venir lire ce qu’il y a ici ! (lien dans l’article juste en dessous) 

Capital investissement - OVH

2/ Meero – 250M$ (205M€) en 2019 

Meero est une plateforme créée en 2014 qui fait le lien entre photographes indépendants et entreprises privées. En 2019, l’entreprise atteint le statut de licorne en levant 250M$ auprès de 3 fonds d’investissement : Eurazeo Growth, Prime Ventures et Avenir Growth. Cette année-là, Meero comptait 58 000 photographes inscrits sur sa plateforme.  

Private Equity - Meero

3/ Blablacar – 200M€ en 2015 

L’entreprise Blablacar, que n’avons plus besoin de présenter, a levé la modique somme de 200M€ en 2015 auprès d’Insight Venture Partners et de Lead Edge Capital. Cette levée de fonds va lui permettre notamment de développer le covoiturage à l’échelle mondiale. Le saviez-vous ? Depuis sa création en 2006, Blablacar a été à l’équilibre pour la première fois en 2018. On notera que Blablacar n’a pas été rentable en 2019.    

Private Equity dans Blabla Car

Source : https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/blablacar-ne-sera-pas-rentable-cette-annee-explique-son-patron-frederic-mazella-1814573.html 

4/ Voodoo – 200M$ (172M€) en 2018 

En 2018, Voodoo, entreprise spécialisée dans le jeux vidéo sur smartphone ( ), lève 200M$ auprès du fonds West Street Capital Partners VII. La question que tout le monde se pose : « mais, c’est quoi ce fonds ?! ». La réponse est pourtant très simple. West Street Capital Partners VII n’est autre que le fonds d’investissement de la banque Goldman Sachs.. (ah tout de suite, ça calme hein ?!). Le pire dans cette histoire ? C’est que Voodoo est très décriée du fait que l’entreprise copie le concept de nombreux jeux indépendants comme par exemple Flappy Dunk (copie de Flappy Bird).   

Capital Investissement dans Voodoo

5/ Contentsquare – 190M$ en 2020 

Contentsquare a levé en 2020 la somme de 190M$ auprès de BlackRock Private Equity Partners. Contentsquare propose une plateforme permettant l’analyse des comportements utilisateurs sur sites web et applications mobiles. Cette levée de fonds permettra à l’entreprise de continuer à investir dans la technologie (Intelligence Artificielle et analyse prédictive) mais également à poursuivre sa croissance à l’étranger (Amérique, Moyen-Orient, Asie et Europe).  

Private Equity dans ContentSquare

6Sigfox – 150M€ en 2016 

Non rassasiée de sa dernière levée de fonds en 2015 (100M€), l’entreprise Sigfox remet le couvert en 2016 et lève 150M€ auprès de Salesforce, Total, Henri Seydoux, Alto Invest et Swen CP. Sigfox est une entreprise qui développe un réseau bas débit basé sur des UNB (« Ultra Narrow Band », ce sont des signaux de fréquence radio rapides et de longue portées). Très peu gourmands en énergie, les UNB ont la particularité de pouvoir se propager dans les zones les moins accessibles. Le but de cette technologie : assurer un backup en cas d’interruption de connexion et de permettre la communication entre tous types d’objets sans utiliser les réseaux des smartphones et ordinateurs.    

Private Equity - Sigfox

7Doctolib – 130M en 2019 

Comme pour Blablacar, faut-il vraiment présenter Doctolib ? L’entreprise se situe en 7ème position de notre classement grâce à sa levée de fonds de 130M€ en 2019, qui lui permet, elle aussi, d’intégrer le club des licornes (oui monsieur !). Cette somme a été obtenue auprès de General Atlantic, Eurazeo Croissance, Bpifrance, Accel Partners et Kernel. Doctolib totalise plus de 30 millions de visites par mois.  

L'investissement dans doctolib

Les licornes 

Les licornes sont des start-ups dont la valorisation dépasse le milliard d’euros. En 2020, la France compte seulement 5 licornes tricolores : Blablacar, Deezer, Doctolib, OVH et Meero. A titre de comparaison, on compte 184 licornes américaines en 2020.  

Les licornes en Private Equity

Néanmoins, le modèle des licornes n’est pas sans risques. En effet, les valorisations de ces entreprises sont complètement décoréllées des profits qu’elles génèrent en raison des sommes colossales qui leur sont accordées. A titre d’exemple, si vous souhaitez acheter Blablacar, vous devrez débourser plus d’un milliard d’euros pour acquérir une entreprise qui n’a été rentable qu’une seule fois (2018) au cours de ses 14 années d’existence…  

Les missions d’un analyste Private Equity 

Ça y est ! Vous disposez des connaissances nécessaires pour comprendre l’univers du Private Equity. Avant de vous lancer dans la quête d’un poste en Capital-Investissement, laissez-nous vous présenter quelles missions peuvent vous attendre une fois embauché. Les missions sont assez similaires à celles de l’analyste M&A (liste non exhaustive) : 

  • Analyses sectorielles et concurrentielles ; 
  • Listing et analyses d’entreprises cibles pour croissance externe ; 
  • Modélisation de business plans et d’opportunités d’investissement ; 
  • Supervision des Due Diligences ; 
  • Rédaction de mémorandums d’investissement à destination du Comité d’investissement ; 
  • Monitoring et mise à jour des valorisations des sociétés en portefeuille ; 
  • Développement de nouvelles relations avec des fonds d’investissement ; 
  • Encadrement des stagiaires PE. 

Les missions d’un stagiaire PE sont similaires à celles de l’analyste à la différence que le stagiaire est staffé par l’analyste et n’a donc pas de dimension managériale dans son poste. 

Les qualités requises pour intégrer un poste en Private Equity 

Métier connexe au M&A, les recruteurs en Private Equity sont encore plus sélectifs et recherchent des profils très spécifiques. Ci-dessous, une liste, encore une fois non exhaustive, de compétences et qualités très appréciées et recherchées. 

Hard skills requises en Private Equity

  • Connaissances très pointues des états financiers et des liens qui les unissent ; 
  • Vous êtes expert en modélisation financière et avez une très bonne connaissance des principales méthodes de valorisation; 
  • Enfin, vous disposez de bonnes compétences analytiques. 

Produit finis : les liens entre les états financiers ne sont pas très clairs pour vous ou vous chercher à approfondir vos connaissances sur le modèle DCF ? Pas de panique, nous avons concoctés pour vous LA fiche de révision ULTIME pour vous aider à préparer au mieux vos entretiens et à performer une fois le poste obtenu ! 

Soft skills requises en Private Equity

  • Vous êtes prêts à absorber une charge de travail importante (rythme tout de même moins effréné qu’en Fusion Acquisition) ; 
  • Vous avez un fort côté relationnel ; 
  • Vous avez de bonnes capacités rédactionnelles ; 
  • Vous avez une bonne résistance au stress et un fort esprit d’équipe.

Attention ! obtenir un CDI en tant qu’analyste Private Equity est extrêmement rare en sortie d’école mais pas impossible ! Il faut avoir en tête que les fonds d’investissement préféreront le plus souvent un candidat avec une expérience de 2-3 ans dans des métiers connexes (exemple : M&A, Stratégie, Transactions Services, Audit). 

Produit finis : tu as eu la chance de décrocher un entretien en Private Equity et tu souhaites te préparer au mieux ?! Nous avons préparé un guide ARCHI COMPLET pour te préparer aux entretiens ! Questions fit, questions techniques, cas pratiques, tout y est ! 

Les débouchés d’un poste en Capital-Investissement 

Généralement, si vous avez la chance d’intégrer le cercle très fermé du Capital-Investissement, vous ferez tout pour y rester ! La charge de travail est moins importante qu’en Fusions Acquistions, les salaires & bonus sont généralement plus élevés et le travail est tout aussi intéressant. C’est un fait, le turnover en Private Equity est beaucoup faible qu’en M&A. Toutefois, si vous souhaitez évoluer sur ce secteur, vous pouvez : 

  1. Gravir les échelons dans votre fonds en visant le poste de partner / associé-dirigeant (requins que vous êtes !) ;  
  1. Effectuer un mouvement en interne en fonction de votre fonds (exemple : passer de l’équipe infrastructure à l’équipe LBO) ; 
  1. Partir pour un autre fond d’investissement ; 
  1. Tenter votre chance en Venture Capital ; 
  1. Lancer votre propre fonds d’investissement (pour investir tous vos bonus gagnés depuis 10 ans par exemple) ; 
  1. Aller dans le monde de entrepreneuriat ; 

Pourquoi vous devriez travailler en Private Equity ?! 

Vous êtes actuellement en banques d’affaires et vous hésitez encore à sauter le pas vers le Capital-Investissement ? Sans chercher à vous convaincre (mytho !), on vous présente plusieurs raisons qui pourraient faire pencher la balance en faveur du Private Equity : 

  1. L’énorme dimension stratégique du poste (vous cherchez des vecteurs de croissance pour faire de l’argent, si c’est pas beau ça ?!) ; 
  1. Vous ferez un nombre incalculable de rencontres externes ; 
  1. Vous deviendrez un geek hors pair en modélisation financière ; 
  1. Vous obtiendrez des connaissances sectorielles remarquables ; 
  1. Comme en M&A (voir plus encore)… vous gagnerez un tas d’argent (le nerf de la guerre non ?!). 

Si vous arrivez à vous hisser jusqu’en Capital-Investissement, ne cherchez plus le top car vous y êtes ! Clairement, le Private Equity (avec le Hedge Fund) est ce qu’il se fait de mieux en finance d’entreprise !  

Le revers de la médaille (ou pas !) des métiers du Private Equity 

Comme le secteur des Fusions – Acquisitions, le Private Equity ne se destine qu’à l’élite de l’élite. Quelques lignes, ci-dessous, pour décrire les faces cachées du Capital-Investissement : 

  1. Même si vous aurez un rythme définitivement moins cadencé qu’en banque d’affaires, la vie en Private Equity n’est pas de tout repos pour autant. C’est encore une fois le prix à payer si vous souhaitez occuper un poste avec une forte courbe d’apprentissage.  
  1. La charge de travail sera conséquente et vous devrez faire preuve d’une grande résistance au stress.  
  1. Le recrutement en Private Equity est encore plus sélectif qu’en M&A. Et pour couronner le tout, la concurrence est encore plus rude que pour les postes en Fusions-Acquisitions. Soyons honnêtes, au cours de votre carrière en finance, vos chances d’accéder au Private Equity vont se compter sur les doigts d’une seule main. Alors mieux vaut ne pas rater le train quand il passera ! 

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Ils nous citent :

Cnews.fr, le leader français de l'actualité en continue nous cite dans son article sur la réussite d'une carrière financière.

LegaVox.fr, le site juridique de référence en France nous cite dans son article sur les juristes corporate en M&A.

CréationEntreprise.fr, le site de référence sur l'entrepreneuriat nous cite dans son article sur la maîtrise des concepts financiers.

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