Transaction Services : le guide pour tout connaître de ces métiers

Activité clef lors d’une opération de Fusion Acquisition, le Transaction Services est un tremplin de choix si vous souhaitez accéder à ce type de métiers.

Transaction Services avec Alec Baldwin

Moins exposé que les autres branches de la finance, le Transaction Service est un secteur peu connu des étudiants.

Les acteurs sont par ailleurs moins nombreux et les places y sont donc plus limitées. Néanmoins, si votre curiosité vous a amené jusqu’ici, c’est que vous souhaitez en savoir plus sur le Transaction Services ! Et ça tombe bien car cet article est là pour vous aider à décrypter cet univers !

Le Transaction Services définition : qu’est-ce que c’est ?

Les équipes de « Transactions Services » (ou simplement « TS » dans le jargon) ont pour rôle d’accompagner les entreprises lors de projets de fusion-acquisition, de cession ou de restructuration et interviennent en proposant 3 types de services :

  • « Transaction Services » (ou Support à transaction) : ce département est chargé de rédiger les « Due Diligences » (on t’explique en détail ce qu’est une « Due Dil » dans le chapitre suivant !) dans le cadre de cessions ou d’acquisitions. Cela consiste à rédiger un rapport complet qui regroupe principalement des analyses sur les performances de l’entreprise, les différents risques identifiés ainsi que sur la construction de son business plan. Le rapport contient également une analyse dites « normative » (on t’explique tout au chapitre 3 !). En clair, ils font ce qu’on appelle « l’audit de la transaction ». Ainsi, vous l’aurez sans doute compris, ce rapport exhaustif permettra à l’acheteur d’avoir une vision d’ensemble sur l’entreprise cible et ainsi de pouvoir en estimer sa valeur.
  • « Valuation & Business Modeling » (ou Evaluation & modélisation financière) : ce département apporte une expertise en termes de valorisation financière lorsque le top management d’une entreprise cherche à estimer la valeur d’un ou plusieurs actifs ou alors de l’entreprise elle-même. Il accompagne également son client sur des thématiques purement modélisation financière comme par exemple sur la création de business plans.
  • « Restructuring » (ou Restructuration) : le département « Restructuring » propose un accompagnement stratégique permettant à une entreprise en difficulté : d’améliorer sa gestion de la trésorerie, de se réorganiser / restructurer ou encore de trouver des solutions à mettre en œuvre en cas de difficultés financières. En pratique, cela se traduit par la modélisation d’un plan de trésorerie, la mise en place d’un plan de restructuration, la gestion de la comptabilité ou bien de l’aide à la négociation de financements bancaires.

Comme en Fusions Acquisitions, les équipes TS peuvent accompagner :

  • L’acheteur (« Buy side ») qui souhaite acquérir une entreprise ou un actif. L’équipe Transaction Services va rédiger un rapport financier à destination de l’acheteur afin de lui présenter très clairement tous les risques financiers liés à sa future acquisition. Ce rapport lui permettra donc de se prémunir d’éventuels risques par le biais de clauses spécifiques mais également d’effectuer un achat raisonné.   
  • Le vendeur (« Sell side ») qui souhaite céder une entreprise ou un actif. L’équipe Transaction Services, en collaboration avec le vendeur, va établir un rapport financier sur l’entreprise à céder. Ce rapport sera par la suite envoyé à l’acheteur et aura pour but de lever tous les points d’ombres et d’apporter une analyse limpide afin de le rassurer sur son acquisition. L’équipe TS va également optimiser le prix de cession au maximum pour permettre à son client de vendre au prix fort.

Qu’est-ce qu’une « Due Diligence » en Transaction Services?

La « Due Diligence », plus communément appelée « Due Dil » dans le monde de la finance, est une phase importante lors du processus d’acquisition / cession d’un actif ou d’une entreprise.  

Effectuée par un cabinet d’audit spécialisé, elle a pour objectif d’évaluer les risques inhérents à l’entreprise visée. L’ensemble des vérifications permet d’appréhender la stratégie de l’entreprise, d’analyser ses forces et ses faibles mais également d’avoir une vision de sa situation comptable, financière, fiscale, sociale, environnementale, etc…

Tout est passé au crible !

Pour assurer toutes ces vérifications, de nombreux documents doivent être échangés nécessitant la création d’une « Dataroom ».

Une dataroom est une plateforme digitale (un cloud en fait, de type Onedrive par exemple, tout simplement) dont l’accès est limité et géré par l’entreprise qui en assure la gestion. Elle permet ainsi de collaborer en toute sécurité mais également de partager un grand nombre de documents volumineux. La fin d’une Due Dil se caractérise par la rédaction d’un rapport (comme évoqué plus haut) qui est transmis à l’acheteur et qui lui apporte toute la transparence dont il a besoin sur son acquisition.

Ci-dessous, plusieurs exemples de Due Diligence :

Due Diligence financière : une Due Diligence financière a pour objectif d’analyser les points forts et les points faibles de l’entreprise en analysant sa situation financière actuelle mais également en anticipant sa situation financière future.

Due Diligence fiscale : la Due Diligence fiscale permet d’étudier les éventuels risques fiscaux liés à la transaction mais aussi d’analyser les garanties d’actif et de passif, l’impôt sur le résultat ou encore la TVA.

Due Diligence sociale : la Due Diligence sociale vise à vérifier les risques financiers liés aux passifs sociaux (exemple : engagements non provisionnés pour indemnités retraite), les risques de non-conformité avec la réglementation sociale (exemple : contrats de travail), les coûts liés aux éventuels départs de dirigeants (exemple : stock-options) ou encore la faisabilité des synergies d’effectif.

Due Diligence environnementale : la Due Diligence environnementale vérifie que l’entreprise à céder ou acquérir soit bien conforme aux dernières réglementations environnementales nationales et internationales en vigueur. En effet, les thématiques environnementales ne cessent de prendre une place prépondérante dans les problématiques de nos sociétés actuelles. Nous remarquerons l’importance de la Due Diligence environnementale en se remémorant l’épisode du « Diesel Gate ».

L’analyse normative

L’analyse normative consiste à démontrer le niveau récurrent d’un ou plusieurs indicateurs financiers comme par exemple, l’EBITDA, l’EBIT ou encore le BFR (les 3 principales métriques en corporate finance).

Nous parlerons alors d’EBITDA normatif, EBIT normatif et de BFR normatif.

L’analyse normative a pour objectif d’écarter tous les évènements exceptionnels afin de démontrer le niveau d’EBITDA, d’EBIT ou encore de BFR que l’entreprise atteindrait en situation normale. Elle est donc fondamentale pour rassurer un acheteur ainsi que pour négocier le prix de cession.

Pour calculer des ratios financiers normatifs, il convient donc d’effectuer des retraitements comptables. Nous vous présentons une liste non exhaustive d’exemples de retraitements pouvant être effectués au cours d’un processus d’acquisition.  Par exemple :

Stock : une dépréciation récurrente et importante des stocks devra être prise en considération et réduira donc le niveau d’EBIT (augmentation des charges). En revanche, si la dépréciation a un caractère inhabituel et exceptionnel, alors elle peut ne pas être retenue dans le calcul de l’EBIT normatif et en augmentera le montant (diminution des charges).

Loyers immobiliers : les loyers peuvent subir un retraitement comptable s’ils ne reflètent pas la situation du marché de l’immobilier. En effet, si une entreprise paye 50k€ de loyers par an alors que la moyenne marché est située à 100k€ par an, le repreneur qui renouvellera le contrat de bail fera face à une augmentation significative de son loyer. Par conséquent, un retraitement doit être opéré et il aura pour conséquence d’alourdir les charges de loyers, de diminuer l’EBIT et de réduire la valorisation si cette dernière est effectuée sur la base d’un multiple d’EBIT.

Salaire du dirigeant : le salaire du dirigeant fera également l’objet d’un retraitement aussi bien positif que négatif en fonction de son niveau par rapport au marché. Si son salaire est supérieur au marché, alors il conviendra de diminuer les charges de l’entreprise liées à la rémunération du dirigeant (pour refléter au mieux les normes du marché) et aura donc pour effet de rehausser l’EBIT. En revanche, si son salaire est inférieur au marché, alors il faudra augmenter les charges liées à la rémunération du dirigeant (afin de recoller aux normes du marché) et aura pour effet de diminuer l’EBIT.  

Amortissements : nous prendrons l’exemple d’un dirigeant d’entreprise qui, 2 ans avant de céder sa société, a décidé d’investir dans un nouvel actif et a opté pour un amortissement accéléré. Dans un rythme accéléré, les charges d’amortissement sont beaucoup plus importantes que dans un schéma d’amortissement linéaire classique. Par conséquent, dans le cadre d’une cession, il est important de lisser les amortissements sur les années futures afin de refléter le niveau normal d’amortissement auquel l’entreprise aurait été exposé si l’amortissement avait été linéaire. Cette correction a pour effet de réduire la charge d’amortissement et donc d’augmenter l’EBIT.  

Charges exceptionnelles : dans le cadre d’une valorisation, si les mêmes charges exceptionnelles sont comptabilisées d’années en années, elles peuvent être considérées comme des charges récurrentes (l’entreprise a donc un niveau de charges plus élevé) et viendront réduire l’EBIT.

Produits exceptionnels : par opposition, les produits exceptionnels qui ont un caractère récurrent pourront être comptabilisés comme tel (l’entreprise a donc un niveau de produits plus élevé) et viendront augmenter l’EBIT.  

A noter que les retraitements impactant la valeur de l’entreprise ont pour objectif de définir une activité moyenne dans les années à venir. A la différence des retraitements impactant la trésorerie nette, qui ont pour but de mesurer le cash disponible dans l’entreprise à un instant T.

Qu’est-ce qui différencie le Transaction Services de la Fusion – Acquisition ?

Vous l’aurez compris, le Transaction Services et la Fusion – Acquisition sont des secteurs très liés dont les acteurs interviennent sur les mêmes processus de cessions ou d’acquisition. Certaines de leurs missions sont similaires, mais ne vous y méprenez pas, leurs rôles sont bien différents.

Objectifs et perspectives

Transaction Services (cabinet d’audit) : Dans un cabinet d’audit, les services de transaction sont généralement axés sur la vérification diligente préalable (due diligence) et l’évaluation des risques financiers, comptables et fiscaux liés à une transaction. L’objectif principal est d’identifier les risques potentiels et les opportunités d’amélioration de la valeur pour les parties impliquées dans la transaction. Le cabinet de Transaction Services a pour but d’auditer la transaction, d’analyser tous les risques potentiels, de réaliser une Due Diligence afin de rassurer et conseiller son client. Son rôle est vraiment d’éviter à son client de faire erreur en achetant l’entreprise ou l’actif ciblé.

M&A (banque d’affaires) : La banque d’affaires, quant à elle, a un rôle commercial beaucoup plus important. Elle doit faire le lien entre un acheteur et un vendeur. C’est donc elle qui va « originer » la transaction, c’est-à-dire trouver un acheteur (en Sell side) / un vendeur (en Buy side) pour le compte de son client. C’est également elle qui va mener à bien les négociations pour que l’opération puisse aboutir.  Par conséquent elle est davantage axé sur l’identification, la structuration et l’exécution de transactions de fusion, acquisition, cession ou restructuration d’entreprises. L’objectif est de conseiller les clients sur la meilleure stratégie pour atteindre leurs objectifs de croissance, de maximisation de la valeur ou de réorganisation stratégique.

Approche et expertise

Transaction Services (cabinet d’audit) : Les équipes de Transaction Services dans un cabinet d’audit sont généralement composées d’experts en comptabilité, en finance d’entreprise et en fiscalité. Leur expertise réside dans l’analyse approfondie des états financiers, des flux de trésorerie et des politiques comptables pour évaluer la santé financière d’une entreprise et identifier les risques associés à une transaction.

M&A (banque d’affaires) : Les équipes de M&A dans une banque d’affaires comprennent souvent des banquiers d’investissement, des experts en évaluation, des stratèges en fusion et acquisition, ainsi que des juristes spécialisés en droit des sociétés. Leur expertise réside dans la structuration des transactions, la négociation des conditions financières, la valorisation des entreprises et la gestion du processus d’enchères.

Rôle et implication

Transaction Services (cabinet d’audit) : Les services de transaction dans un cabinet d’audit sont souvent sollicités par les parties prenantes pour mener des vérifications diligentes préalables avant une transaction. Les résultats de ces vérifications sont utilisés pour éclairer les décisions d’investissement, de fusion ou d’acquisition.

M&A (banque d’affaires) : Dans une banque d’affaires, les équipes de M&A sont directement impliquées dans toutes les étapes du processus de transaction, depuis l’identification des cibles potentielles jusqu’à la clôture de la transaction. Ils agissent en tant que conseillers et facilitateurs, aidant les clients à naviguer à travers les complexités de la transaction et à maximiser la valeur pour toutes les parties concernées.

La méthode de rémunération

Leurs rémunérations sont également différentes. La rémunération du Transaction Services sera fixée sur la base d’un taux horaire (généralement très confortable ; et oui, les costumes sur-mesures c’est pas donné !) tandis que la banque d’affaires en Fusions – Acquisitions appliquera un « fee » exprimé en pourcentage du prix de transaction.

A noter que sur les opérations Buy side, le Transaction Services peut percevoir des « success fees » (commission en cas de succès de l’opération) ou, par opposition, obtenir un malus qui fera baisser le taux horaire appliqué au client en cas d’échec de l’opération.

De manière générale donc le cabinet de Transaction Services sera forcément payé pour ses analyses bien que son tarif fixe puisse être complété ou amputé d’une part additionnelle en fonction de si l’opération a lieu ou non.

Au contraire la banque peut ne pas être payée du tout (ou presque pas) si l’opération n’a pas lieu.

En ce sens la méthode rémunération des cabinet de Transactions Services se rapproche plus de celle des cabinets d’avocats d’affaires que de celle de la banque d’affaires.

Transactions Services : qui sont les principaux acteurs

Comme évoqué plus haut, le monde du Transaction Services est plus restreint et limité que le secteur du M&A ou du Private Equity.

Néanmoins, nous allons vous présenter les principaux acteurs de ce secteur :

Les membres du « Big Four »   

Le groupe des « Big Four » regroupe les 4 plus grands cabinet d’audit financier au monde :

  • Deloitte – Chiffre d’affaires 2019 = 46,2bn$. Deloitte est le plus grand cabinet mondial de par ses effectifs (312 000 salariés) mais également par son chiffre d’affaires. Deloitte est également le plus ancien cabinet d’audit du « Big Four ».Le site de Deloitte
  • PwC (ou « PricewaterhouseCoopers » et plus souvent surnommé « Price » dans le milieu) – Chiffre d’affaires 2019 = 42,4bn$. PWC totalise 270 000 collaborateurs et se positionne en seconde place en termes de chiffre d’affaires. Le site de PwC
  • EY (prononcé “iwaï” si vous ne voulez pas passer pour un bizut dans le secteur ,ou « Ernst & Young ») – Chiffre d’affaires 2019 = 36,4bn$. EY vient se positionner en troisième place de ce classement. Comme PWC, EY totalise 270 000 salariés. Le site d’EY
  • KPMG – Chiffre d’affaires 2019 = 29,8bn$. KPMG se situe en dernière position du « Big Four » et totalise 210 000 employés dans le monde. Le site de KPMG

Les « Big Four » sont très prisés par les étudiants et les juniors car ils apportent une formation de qualité en proposant des missions chez des clients tous plus prestigieux les uns que les autres.

Ils sont également très appréciés pour la diversité des missions et projets proposées.

Intégrer un « Big Four » aura un impact considérable sur la poursuite de votre carrière, c’est certain !

Ci-dessous, une liste de leurs principales activités :

  • Audit ;
  • Transaction Services ;
  • Conseil ;
  • Droit et Fiscalité ;

Mention spéciale : D’origine française, Mazars dénote dans un monde de l’audit dirigé les géants anglo-saxons. En Europe, Mazars occupe la 5ème place derrière le « Big Four ». Il arrive de parler de « Big Five ».

Transaction Services chez Deloitte
Transaction Services chez EY
Le TS chez PwC
Le TS chez KPMG
Transaction Services chez Mazars

Les cabinets indépendants   

Moins exposés que les membres du « Big Four », de nombreux cabinets indépendants spécialisés en Transaction Services ont émergé au cours des dernières années. Vous trouverez, ci-dessous, une liste non exhaustive de ces acteurs :

  • Eight Advisory ;
  • Grant Thornton ;
  • Accuracy ;
  • Squareness ;
  • Oderis consulting.
Transaction Services chez 8 Advisory
TS chez Grat Thornton
Accuracy et le Transaction Services

Les missions d’un analyste en Transaction Services

Envie de vous lancer dans le Transaction Services ? Great !

Mais savez-vous au moins ce qui vous attend une fois sur place ? Ne vous inquiétez pas, on est là pour vous guider et vous présenter les missions qui vous seront confiées lors de votre passage en Transaction Services (oui, on sait, on est vraiment cool et on mérite vraiment toute votre gratitude !)

Ci-dessous, une liste non exhaustive des tâches qui attendront tous nos futurs analystes en Transaction Services :

  • Rédaction des Due Diligences dans des contextes d’acquisition ou de cession pour le compte de clients divers comme des Corporates ou des fonds d’investissement ;
  • Analyses de la performance historique, de la trésorerie et des hypothèses retenues dans les Business Plans de l’entreprise ciblée ;
  • Calculs des métriques et ratios normatifs (exemple : EBITDA) et analyse approfondie du Besoin en Fonds de Roulement ;
  • Etude du secteur et du business model de l’entreprise ;
  • Analyse des risques pouvant impacter la valorisation de l’entreprise ciblée ;

Les missions d’un stagiaire en Transaction Services sont similaires à celles de l’analyste à la différence que le stagiaire est staffé par l’analyste et n’a donc pas de dimension managériale dans son poste.

Les qualités requises pour intégrer un poste en Transaction Services

De par ses missions pointues et des fortes responsabilités à endosser, le Transaction Services est tout aussi élitiste que d’autres métiers comme le M&A ou le Private Equity. Vous trouverez, ci-dessous, une liste, encore une fois non exhaustive, de connaissances et qualités recherchées sur ce secteur.

Hard skills

  • Connaissances pointues en comptabilité et plus particulièrement des états financiers ;
  • Capacité à les analyser et à comprendre leurs relations ;
  • Vous disposez d’excellentes capacités rédactionnelles ;
  • Vous avez de bonnes compétences analytiques ;
  • Forte capacité à synthétiser.

Soft skills

  • Vous êtes prêts à absorber une charge de travail importante ;
  • Vous avez une grande rigueur ;
  • Vous savez vous adapter à des environnements multiples ;
  • Vous avez une bonne résistance au stress et un fort esprit d’équipe.

Désormais, vous savez comment orienter votre CV et vous savez quelles qualités vous devrez mettre en avant dans votre lettre de motivation pour attirer la curiosité des recruteurs !

Les débouchés d’un poste en Transaction Services

Notre article vous a séduit et vous souhaitez intégrer une équipe de Transaction Services, mais vous souhaitez tout de même connaitre les potentiels débouchés qui s’offriront à vous.

Rassurez-vous, le Transaction Services est très bien perçu par les recruteurs et vous ne manquerez pas d’opportunités. Qui plus est, si vous avez la chance d’intégrer un « Big Four ».

Nous noterons quand même que l’insertion en M&A ou en Private Equity sera légèrement plus difficile car vous manquerez d’expérience en modélisation financière. Mais c’est loin d’être impossible !

Si vous êtes dans un « Big Four », nous recommanderons un passage dans l’équipe M&A avant de vous lancer pleinement dans une banque d’affaires !

Si vous souhaitez intégrer une Direction Financière ou une Direction Contrôle de gestion au sein d’un Corporate, vous aurez clairement un énorme avantage sur vos concurrents (sauf s’ils viennent de Transaction Services évidemment).

En plus d’avoir un immense avantage pour maximiser vos chance d’être recruté, vous serez en général mieux payé que la moyenne car vos précédents salaires en TS auront été plus conséquents que vos concurrents (on sait pas vous, mais nous on ne se lève pas le matin pour des prunes).

Sans plus attendre, nous vous récapitulons les possibles débouchés d’un poste en Transaction Services :

  1. Evolution interne
  2. M&A (banque d’affaires)
  3. Private Equity
  4. Département M&A (si vous êtes déjà en « Big Four »)
  5. Direction Contrôle de gestion d’un Corporate
  6. Direction Financière d’un Corporate

Pourquoi vous devriez travailler en Transaction Services ?!

Désormais, vous connaissez les missions, les qualités requises et les débouchés d’un poste en Transaction Services, mais vous hésitez encore à vous lancer. Ici, nous allons vous présenter les connaissances et compétences que vous obtiendrez en Transaction Services ! Le Transaction Services s’adresse tout particulièrement à ceux qui veulent :

  1. Obtenir des connaissances comptables et financières solides ;
  2. Acquérir des connaissances sectorielles remarquables ;
  3. Développer une véritable étique de travail ;
  4. Intégrer très facilement un grand groupe du CAC40 ;
  5. Etre en contact avec de nombreux clients et par conséquent, enrichir votre carnet de contacts.

Débuter sa carrière en Transaction Services vous apportera une expérience riche et très diversifiée ainsi qu’un avantage concurrentiel certain ! C’est la voie royale si vous souhaitez, par la suite, faire une grande carrière au sein d’un grand groupe du CAC40 !

Le revers de la médaille

Chaque secteur a ses avantages et ses inconvénients. Après s’être largement attardé sur les nombreux côtés positifs du Transactions Services, nous prenons un instant pour s’arrêter sur les faces cachées du Transaction Services.

  1. Les tâches peuvent être répétitives après quelques années passées en Transaction Services (comme tous les postes finalement, non ?)
  2. Même si la cadence sera toujours moins soutenue qu’en Fusion – Acquisition, vous n’aurez pas le luxe d’avoir un rapport vie professionnelle / vie privée équilibré en Transaction Services.
  3. Vous devrez faire face à des moments stressants et être capable d’absorber la charge de travail confiée.
  4. Le Transaction Services et les « Big Four » sont des milieux élitistes et il vous faudra une préparation sérieuse pour y accéder. Il est donc primordial d’être parfaitement préparés pour vos entretiens surtout si vous visez exclusivement les « Big Four » (et oui, vous n’aurez, en théorie, que 4 chances d’en intégrer un…) !

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Ils nous citent :

Cnews.fr, le leader français de l'actualité en continue nous cite dans son article sur la réussite d'une carrière financière.

LegaVox.fr, le site juridique de référence en France nous cite dans son article sur les juristes corporate en M&A.

CréationEntreprise.fr, le site de référence sur l'entrepreneuriat nous cite dans son article sur la maîtrise des concepts financiers.

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